La Formule 1 a vécu un moment historique lors du Grand Prix de Hongrie 2025. En décrochant une nouvelle victoire, Lando Norris a offert à McLaren sa 200ᵉ victoire en Grand Prix. Une performance emblématique pour le pilote britannique, mais aussi pour toute une écurie qui renoue avec son glorieux passé. Le circuit du Hungaroring a ainsi été le théâtre d’un triomphe qui pourrait bien relancer la dynamique du championnat.
Une course sous haute tension
Dès les feux éteints, la course s’est emballée. Norris, pourtant qualifié troisième, a raté son envol, tombant à la cinquième place. Devant lui, Charles Leclerc, en pole position, menait la danse tandis que les McLaren de Norris et Piastri devaient batailler pour revenir dans le rythme. Grâce à une stratégie limpide à un seul arrêt et une gestion parfaite de ses pneus, Norris a progressivement grignoté les secondes pour se positionner en tête.
La fin de course a offert un suspense haletant. Oscar Piastri, coéquipier de Norris et actuel leader du championnat, a tenté une manœuvre audacieuse dans l’avant-dernier tour au virage 1. Malgré un freinage tardif et une tentative musclée, il n’a pu que verrouiller ses roues, laissant Norris conserver la première place. L’écart à l’arrivée ? 0,698 seconde, soit l’arrivée la plus serrée de l’année hors période de voiture de sécurité.
Une saison 2025 dominée par McLaren
Avec cette nouvelle victoire, Norris signe sa cinquième victoire de la saison et la neuvième de sa carrière. McLaren, de son côté, aligne son quatrième doublé consécutif en 2025. Une domination qui rappelle les plus grandes années de l’écurie britannique et qui permet au duo Norris-Piastri de dicter le rythme du championnat.
Classement pilotes après 14 Grands Prix
Position | Pilote | Équipe | Points |
---|---|---|---|
1 | Oscar Piastri | McLaren | 248 |
2 | Lando Norris | McLaren | 239 |
3 | Charles Leclerc | Ferrari | 196 |
4 | George Russell | Mercedes | 182 |
5 | Max Verstappen | Red Bull | 173 |
Cette victoire permet à Norris de revenir à seulement neuf points du sommet du classement, relançant totalement la course au titre avant la pause estivale. Piastri, qui avait un avantage plus confortable en début de saison, voit désormais la pression monter dans ses rétroviseurs.
Ferrari déçoit, Mercedes sauve les meubles
Côté Ferrari, la frustration est palpable. Charles Leclerc, parti en pole, a vu sa stratégie à deux arrêts lui coûter la victoire. Un arrêt trop tôt et une dégradation excessive des gommes ont permis à Norris et Russell de lui ravir le podium. Le pilote monégasque a exprimé sa colère à la radio, critiquant les choix tactiques de son mur des stands.
Mercedes, de son côté, peut se réjouir de la troisième place de George Russell, qui a réussi à dépasser Leclerc en fin de course. Lewis Hamilton, en revanche, reste englué dans une saison difficile : qualifié loin, il termine douzième, sans point marqué.
Une équipe soudée et tournée vers le titre
Chez McLaren, l’ambiance est à la fois compétitive et respectueuse. Andrea Stella, directeur sportif, a salué le fair-play de ses pilotes et leur capacité à se battre sans se gêner. Zak Brown, de son côté, a qualifié cette 200ᵉ victoire de « proche de la perfection », une manière de souligner à quel point l’écurie est montée en puissance ces derniers mois.
Norris lui-même a reconnu qu’il avait parfois rendu les choses plus difficiles qu’elles ne l’étaient vraiment, admettant qu’il devait encore gagner en régularité. Mais son rythme et sa maturité en course ne font plus de doute : il est plus que jamais un prétendant sérieux au titre mondial.
Avec 200 victoires au compteur, McLaren devient la deuxième écurie la plus victorieuse de l’histoire de la F1, derrière Ferrari mais devant Mercedes. Un cap symbolique qui donne encore plus de valeur au succès de Norris et qui augure une deuxième moitié de saison explosive.