Si vous êtes un fervent amateur de voitures, vous avez probablement entendu parler de la Ferrari 340 America. Dans le monde de l’automobile, le nom « Ferrari » évoque instantanément des images de voitures sportives de luxe, de prestige et de performances sans précédent. La 340 America, un des modèles les plus rares et les plus prisés de la marque, n’échappe pas à cette règle.
Née dans les années 1950, la 340 America est un héritage précieux de la marque italienne. Il est important de comprendre que cette voiture a été conçue à une époque où Ferrari n’était pas encore le géant mondial qu’il est aujourd’hui. Enrico Ferrari avait fondé son entreprise juste quelques années auparavant, en 1947.
L’aube d’une nouvelle ère : La naissance de la 340 America
La 340 America a été lancée en 1950 et a été produite jusqu’en 1952. Seulement 23 exemplaires de cette voiture exceptionnelle ont été fabriqués, ce qui contribue à sa rareté et à son statut de collection. L’un des faits remarquables de la 340 America est qu’elle a été conçue par deux des designers les plus célèbres de l’histoire de l’automobile : Gioacchino Colombo et Aurelio Lampredi. Colombo est reconnu pour avoir conçu le premier moteur V12 de Ferrari, tandis que Lampredi est célèbre pour ses moteurs à quatre cylindres.
Sous le capot : Les spécificités techniques
Dotée d’un moteur V12 de 4,1 litres (d’où son nom « 340 »), la 340 America offrait une puissance phénoménale pour l’époque : elle pouvait produire 220 à 280 chevaux. Sa vitesse de pointe s’élevait à environ 280 km/h – une véritable prouesse en ces années d’après-guerre.
Un palmarès enviable : La 340 America dans la compétition
La 340 America n’était pas seulement un plaisir pour les yeux ; elle a aussi marqué l’histoire du sport automobile. Elle a fait ses débuts en compétition lors des Mille Miglia de 1951, où deux des modèles ont terminé respectivement à la troisième et à la cinquième place. Lors des 24 Heures du Mans la même année, une 340 America conduite par Louis Rosier et son fils Jean-Louis a remporté la victoire, gravant ainsi le nom de la 340 America dans l’histoire de Ferrari.