Histoire de l'entreprise Lola
Lola Cars Limited, fondée en 1958 par Eric Broadley à Bromley, en Angleterre, est une référence historique dans le domaine de la fabrication de voitures de course. À ses débuts, l’entreprise s’est spécialisée dans la construction de petites voitures de sport à moteur avant avant de se diversifier dans plusieurs catégories de courses automobiles, notamment la Formule Junior, la Formule 3 et la Formule 1. La marque a su se tailler une place de choix dans le sport automobile en devenant un fournisseur majeur de châssis pour diverses équipes et catégories.
Lola s’est également démarquée dans les courses d’endurance, notamment grâce à la Lola T70, une voiture qui a marqué les championnats de voitures de sport dans les années 1960 et 1970. Cependant, malgré ses succès, la société a connu des périodes de difficultés, notamment dans les années 1990 et 2000. En 2022, Till Bechtolsheimer a relancé la marque avec des ambitions de retour sur les circuits, notamment en Formule E, avec une première participation prévue en 2024.
Les premières années de Lola
Lors de sa création, Eric Broadley avait pour objectif de produire des voitures de sport compétitives. Le premier prototype de Lola, conçu en 1958, a rapidement attiré l’attention des passionnés de course. Peu de temps après, Lola a élargi son portefeuille en construisant des voitures pour la Formule Junior, une catégorie en plein essor à l’époque. Cette expansion a permis à Lola de se faire un nom dans le monde de la course automobile, surtout grâce à des conceptions novatrices.
Dans les années 1960, Lola s’est aventurée dans la Formule 1 en fournissant des châssis à l’écurie Bowmaker-Yeoman. En parallèle, Eric Broadley a travaillé avec Ford sur le développement de la légendaire Ford GT40. Cette collaboration a été fructueuse et a renforcé la réputation de Lola dans le domaine des voitures de course à moteur puissant.
L’ère des voitures de sport et des prototypes
Au cours des années 1960 et 1970, Lola a acquis une renommée internationale grâce à ses voitures de sport et prototypes qui ont dominé les compétitions. La Lola T70, lancée au milieu des années 1960, est devenue l’une des voitures les plus performantes et les plus célèbres des courses de sport-prototype. Utilisée dans des compétitions de renom comme le CanAm et le Championnat du Monde des Voitures de Sport, la T70 a prouvé la capacité de Lola à concevoir des véhicules compétitifs capables de rivaliser avec les plus grandes marques.
En 1970, Jo Bonnier a remporté le championnat européen des voitures de sport de 2 litres au volant d’une Lola T210. Ce succès a solidifié la réputation de Lola en tant que constructeur de châssis innovants et performants. Les modèles suivants, tels que la Lola T600, ont continué à être utilisés dans les compétitions de Group C et IMSA, remportant plusieurs victoires notables dans les années 1980.
L’implication en Formule 1
Bien que principalement connue pour ses succès dans les courses d’endurance et les prototypes, Lola a également eu une carrière notable en Formule 1. La marque a fait sa première entrée en 1962 en fournissant des châssis pour l’équipe Bowmaker-Yeoman Racing Team, pilotée par des grands noms comme John Surtees. Bien que la marque n’ait jamais remporté de victoires en Formule 1, elle est restée un acteur important, fournissant des voitures à plusieurs équipes au fil des années, y compris Honda en 1967.
Dans les années 1980 et 1990, Lola a collaboré avec des écuries comme Embassy Hill, Haas Lola, et Larrousse & Calmels. Cependant, la tentative de Lola de revenir en tant que constructeur indépendant en 1997 avec l’équipe MasterCard Lola a été un échec retentissant. Le projet, précipité sous la pression des sponsors, a conduit à un désastre technique. Après une seule course désastreuse, l’équipe s’est retirée et Lola a souffert de graves conséquences financières à la suite de cet échec.
Les victoires en endurance et en prototypes
Au-delà de la Formule 1, Lola a eu un succès remarquable dans les courses de prototypes, en particulier au Mans et dans les IMSA dans les années 1980 et 1990. La série Lola T600, avec ses moteurs Cosworth et Mazda, a dominé les courses d’endurance. Lola a également participé aux programmes Group C et IMSA GTP pour des constructeurs comme Nissanet Chevrolet. Plus tard, Lola a continué à produire des voitures pour des catégories telles que LMP1 et LMP2, avec des victoires dans des courses comme les 24 Heures du Mans et le Championnat American Le Mans Series.
Un modèle marquant dans cette catégorie est la MG-Lola EX257, une voiture de LMP675 propulsée par un moteur turbo de 2 litres, qui a connu un grand succès dans les courses d’endurance. Dans les années 2000, Lola a mis à jour ses modèles pour s’adapter aux nouvelles réglementations de l’endurance, notamment avec le développement de la Lola B05/40, un modèle de LMP2 qui a remporté plusieurs victoires de classe au Mans.
La relance et l’avenir de Lola
Après la faillite de Lola Cars en 2012, la marque semblait avoir définitivement tiré sa révérence. Cependant, en 2022, Till Bechtolsheimer a racheté l’entreprise avec l’intention de la relancer. Il a acquis non seulement les droits sur la marque, mais également le centre technique de Lola et ses actifs liés aux composites. La vision de Bechtolsheimer est claire : faire revenir Lola sur le devant de la scène, en commençant par une entrée en Formule E en partenariat avec Yamaha pour fournir des groupes motopropulseurs à des équipes telles que Abt Formula E Team.
La relance de Lola en 2024 marque une nouvelle ère pour la marque, avec un engagement dans des technologies durables et de haute performance, tout en conservant l’esprit d’innovation qui a caractérisé ses débuts.
Informations sur Lola
Pays :
Royaume-Uni
Depuis :
1958
Jusqu'à :
Aujourd'hui
La FAQ de Lola
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